FAQ vols scientifiques
En étant sélectionné par une agence spatiale
CNES, France
Ecrire au responsable des vols paraboliques au CNES : sebastien.rouquette[@]cnes.fr
ESA, pour les vingt-deux pays européens participants
Les informations permettant de candidater auprès de l’ESA se trouvent sur la page SciSpacE CORA – Parabolic Flight
DLR, Allemagne
Les scientifiques allemands souhaitant participer à une campagne de vols paraboliques peuvent trouver des informations sur les pages internet du DLR : http://www.dlr.de/rd/desktopdefault.aspx/tabid-2282/3421_read-5230/
Les équipes de chercheurs intéressés peuvent contacter Mme Katrin Stang , responsable des vols paraboliques au DLR, pour des informations détaillées sur le processus de candidature à l’adresse Katrin.Stang[@]dlr.de
En finançant sa participation à un vol ou une campagne de vol
L’emport d’expériences à bord de l’A310 Zero G doit se faire en garantissant la sécurité des passagers et de l’aéronef.
En coordination avec les autorités de l’aviation civile, Novespace a établi des exigences de sécurité issues du secteur de l’aéronautique mais également basées sur des techniques reconnues de l’analyse de risque. Les exigences applicables sont spécifiques aux vols paraboliques car il est inhabituel de réunir au sein d’un avion une si grande variété de moyens de recherche et de diagnostics. Au-delà des exigences auxquels nous sommes tenus de répondre, Novespace met toujours à disposition un ingénieur en charge d’aider les utilisateurs à comprendre les exigences applicables et à implémenter des solutions techniques permettant d’y répondre sans pour autant altérer les objectifs scientifiques et opérationnels.
La listes des exigences applicables sont disponibles sur demandes auprès de Novespace.
Novespace suit tout particulièrement les recommandations générales de l’AITA (Association Internationale du Transport Aérien) sur le transport des matières dites dangereuses pour autoriser ou interdire l’emport de tel ou tel produit.
Au-delà de ces directives, Novespace demande que le risque de chaque produit soit étudié afin de s’assurer que son utilisation ne présente pas de risques pour les opérateurs et pour l’ensemble des passagers.
Les vols paraboliques imposent peu de contraintes mécaniques et environnementales aux matériels qui peuvent être utilisés dans le cadre d’expériences scientifiques. Les autres plateformes de micropesanteur, comme les fusées sondes et les tours à chute libre, soumettent les équipements à des contraintes mécaniques, de température et de vibration fortes qui imposent leur qualification.
Afin de permettre aux scientifiques d’utiliser les moyens de diagnostic les plus adaptés à leur recherche, et dans la mesure où les vols paraboliques présentent peu de contraintes, Novespace n’impose pas l’utilisation de tels ou tels équipements. Les équipes de recherche sont libres d’utiliser leurs matériels de laboratoire.
Il est tout à fait possible de contacter Novespace pour faire voler une expérience en vols paraboliques. Utilisez le formulaire de contact de ce site.
Le mal des transports peut être évité en suivant les recommandations faites par Novespace lors du briefing avant vol et en utilisant la médication préconisée.
Les campagnes de vols paraboliques scientifiques sont généralement composées de 3 vols de 31 paraboles chacun, répartis sur 3 jours. Plusieurs équipes scientifiques peuvent se partager les ressources à bord.
Une quinzaine d’expériences et trente à quarante expérimentateurs peuvent être embarqués sur un vol. Le temps entre les séries de paraboles varie de 5 à 8 minutes, permettant aux expérimentateurs d’ajuster leurs expériences et de changer les paramètres.
Lors d’une manœuvre parabolique, le niveau de gravité résiduel des équipements solidaires de la structure de l’avion varie normalement entre +/- 2.10-2 g (2 centième de g) sur l’axe Z (vertical) et entre +/- 10-2 g (1 centième de g) sur l’axe X (longitudinal, le long du fuselage) et l’axe Y (transversal le long des ailes) de l’avion.
Pour l’alimentation électrique, dix panneaux répartis uniformément dans la cabine sont disponibles pour alimenter les expériences avec une tension de 230V c.a. à une fréquence de 50 Hz. Chaque panneau électrique est capable de fournir au moins 8A.
Une description complète des interfaces et des ressources de l’avion est disponible sur demande.
Il existe plusieurs autres moyens que les vols paraboliques en avion pour effectuer de la recherche scientifique en apesanteur. Tous s’appuient sur le principe que la chute libre des corps dans un champ de gravité produit un état d’apesanteur, à condition d’éliminer toutes les autres forces, notamment le freinage aérodynamique causé par l’air. Une chute sans force de réaction de l’air peut-être réalisée en créant un état de vide artificiel (tours à impesanteur), dans le vide naturel (station spatiale en orbite), dans l’air raréfié de la haute atmosphère (fusée-sonde), ou en utilisant la poussée résiduelle des moteurs pour compenser la trainée (avion)
Chacun de ces moyens possède des avantages et des inconvénients en matière d’accessibilité et de coût notamment. Les vols paraboliques en avion se sont imposés comme une plateforme optimale d’accès à l’impesanteur, tant par leur coût réduit, la fréquence des vols, la rapidité de mise en œuvre des expériences conçues, que la possibilité pour les scientifiques de voler avec leur expérience, et d’en modifier les paramètres au cours du vol.