Ingénieur en maintenance aéronautique, Christophe Mora débute sa carrière chez Novespace en 1997. Il a en charge l’entretien de l’avion Zero G, ses modifications, sa navigabilité, ainsi que l’organisation et la mise en œuvre de son exploitation, ceci pour les vols paraboliques et pour les autres missions ponctuelles.
« L’A310 Zero-G, successeur de l’A300 Zero-G, est unique. C’est pour moi autre chose qu’un avion, c’est mon « bébé », pour lequel je me lève tous les matins avec bonheur et dont je prends soin au quotidien. Il se doit d’être prêt pour chaque mission, afin d’assurer un service de vol parabolique si particulier, pour la communauté scientifique principalement, mais aussi pour ceux qui ont le bonheur de découvrir les joies de l’impesanteur, avec un standard de sécurité et de qualité très élevé »
Le milieu des vols paraboliques a permis à Christophe de tisser des liens humains exceptionnels :
« Il y en a pour qui c’est dur de se lever le matin, et plus particulièrement pour aller travailler, je ne dis pas que ça ne m’arrive jamais, mais quelle chance de passer une bonne partie de sa vie dans un environnement si exceptionnel et de rencontrer des personnes qui le sont autant ».
Après plus de 20 ans chez Novespace, Christophe a accumulé quelques heures d’impesanteur, avec plus de 10000 paraboles au compteur. Les vols paraboliques seraient-ils addictifs ?
« Oui un peu addict aux vols paraboliques, mais pas uniquement à cette sensation exceptionnelle d’apesanteur. Le vol c’est pour moi l’aboutissement de tout mon travail que ce soit sur l’avion et sur son exploitation.
Mais contrairement à beaucoup de personnes qui travaillent dans le milieu de l’aéronautique et du spatial, je ne suis pas à la base un passionné de ce milieu. J’y suis venu au départ plutôt par intérêt technologique. Mon métier c’est dans l’air, mais ma passion c’est plutôt dans la nature et sur l’eau, où je peux retrouver un environnement paisible et où je pratique assez régulièrement le Stand-Up Paddle. Sensible à l’environnement, j’essaie d’y évoluer au quotidien sans trop l’endommager. Ça peut paraitre un peu contradictoire quand on exploite un avion, mais j’ai la chance chez Novespace d’avoir pu mener des actions qui visent à réduire notre impact écologique, notamment dans la construction de nos bâtiments, et de pouvoir participer comme tous mes collègues à de petites actions qui vont dans le même sens ».