Responsable du programme des vols paraboliques scientifiques depuis près de six ans, Frédéric Gai œuvre à aider les chercheurs à réaliser leurs expériences en microgravité.
Le travail de cet ingénieur est de permettre aux chercheurs de réaliser leurs expériences en conformité à leurs exigences scientifiques tout en répondant aux exigences de sécurité spécifiques au monde de l’aéronautique.
« Le monde de la recherche est tenu de répondre à un niveau d’exigences scientifiques très élevé et de mettre en œuvre des expériences ultra sophistiquées pour pouvoir publier les résultats de leur recherche. Nul doute que les chercheurs participants aux vols paraboliques savent concevoir et fabriquer des systèmes très complexes. Le vol parabolique leur ouvre la voie vers un autre monde d’exigences, la sécurité aérienne. Mon métier consiste à aider les chercheurs à adapter leurs expériences à ce nouveau secteur sans pour cela compromettre leurs exigences scientifiques. »
Travaillant à Novespace depuis 2001 Frédéric a vu des centaines d’expériences réalisées à bord des différents avions de Novespace.
« La richesse de notre métier est de rencontrer des scientifiques du monde entier œuvrant dans tous les domaines de la recherche : le médical, la physique, la biologie, etc. Au-delà des expériences liées à la recherche, nous aidons aussi les jeunes lycéens et étudiants, ingénieurs et chercheurs de demain, à réaliser des expériences éducatives simples. Ce mélange de cultures permet aux scientifiques de rencontrer d’autres chercheurs, d’échanger avec eux et de faire évoluer leurs propres expériences. Il est fréquent de voir une expérience voler plusieurs fois avec une volonté d’amélioration permanente. »
Au-delà des 5000 paraboles réalisées, Frédéric continue de s’émerveiller de la réalisation d’expériences ayant fait des vols paraboliques à bord de systèmes spatiaux.
« Les vols paraboliques génèrent un nombre important de publications scientifiques. Mais les vols paraboliques sont souvent aussi une étape intermédiaire pour accéder à l’espace. On a toujours une certaine fierté de voir que le travail réalisé en vol parabolique a contribué à la réalisation de certains systèmes spatiaux et de certaines expériences à bord de la station spatiale. »